Voici une pièce supplémentaire à verser au lourd dossier du retard bordelais dans la vaine course qui l' oppose à Port-au-Vin.


Outre l' aspect musical, que l' on étudie en ce moment à l'Académie des Investigations Ludionales, au coeur de l' été (il fait toujours bon à Port-au-Vin, et frais sous ses coupoles !...Cité de Bacchus, séjour de Zéphyr !), on notera que l' auteur mentionne, avec ce dépit teinté d' amère ironie propre aux périphériques, provinciaux et perdants, des monuments bordelais, et notamment, à la dernière ligne, "les momies" et "le transbordeur".
Ces deux "monuments" qui jadis contribuèrent à la modeste renommée de Bordeaux, sont désormais la propriété de Port-au-Vin qui les racheta à Bordeaux, quand les Autorités Municipales de cette ville s' en débarrassaient plus ou moins discrètement.
La passerelle du chemin de fer, le port, le quartier de Mériadeck, le festival Sigma, le vin sans copeaux de chêne, et de nombreuse autres pièces patrimoniales, ont été sauvés par la politique vinlandaise de rachat.
Cette initiative généreuse a valu à Port-au-Vin le prix "World Heritage And Living Events" en 2007.
Bordeaux a refusé l' offre vinlandaise de s' associer au volet honorifique de cette prestigieuse distinction.